
Le compte Facebook d’un poilu pendant la Première Guerre mondiale
Si Facebook avait existé en 1914, qu’aurait pu être le « mur » d’un jeune instituteur appelé au front pendant la Première Guerre mondiale ?
Le musée de la Grande Guerre de Meaux (Seine-et-Marne) vient de créer, sur le réseau social, le compte d’un jeune instituteur parisien fictif de 29 ans, né le 10 septembre 1885, Léon Vivien.
Le profil retrace les petits et grand événements de l’époque : l’assassinat de Jean Jaurès, la mobilisation, les taxis de la Marne, mais aussi l’entraînement dans les casernes, la vie des troupes, etc., vus par un instituteur d’abord réformé puis mobilisé avant d’être envoyé au front.
Les publications débutent le 28 juin 1914 avec l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc François Ferdinand et se poursuit, pour le moment, jusqu’au 12 avril 1915 et le départ au front de Léon.
Et comme sur les profils Facebook, les statuts, photos, articles de presse et commentaires de ses amis se succèdent. Toutes ces publications sont faites sur la base de la documentation du Musée de Meaux, et sous la caution de l’historien Jean-Pierre Verney.
Depuis le 10 avril 2013, tous les abonnés au profil de Léon Vivien, plus de 19 000 pour le moment, peuvent suivre en temps réel, grâce à cinq publications quotidiennes, tous les événements qui se produiront jusqu’au 17 mai prochain, date de fin de l’expérience.
« Pour la première fois, un musée, en reprenant tous les moyens narratifs propres à Facebook, va offrir aux Français la possibilité de vivre au jour le jour le quotidien d’un poilu », ce qui constitue pour Michel Rouger, le directeur du musée, « une manière originale pour les jeunes générations de découvrir la grande guerre » et représente un intéressant outil interactif complémentaire des autres sources de connaissance sur cette période de l’histoire.
Par le biais de ces quelques 220 publications, le musée souhaite traiter l’histoire de la Première Guerre mondiale « d’un point de vue humain ».
15 avril 2013 - 13 h 14 min
Félicitations pour cette initiative.
23 avril 2013 - 17 h 44 min
Bonne initiative cela peut aidé a connaitre mieux le vie de nos poilues sur le front et je conseil la visite du musée de Meaux.